(...) En ce mardi, nous voici dans notre ville fétiche de
DOUZ, donc avec publinet à porte d'hotel, climatisé (il fait 43° dehors
à 14h03 heure locale, car 1h de décalage) et à 800 millimes la demi
heure, c'est à dire 40 cts d'euro (alors qu'à La Brée, c'est 1 euro le
quart d'heure).
Notre méharée ne commence qu'à 17h, il faudra acheter un chèche à
Feriel (qui nous a donc rejoint dans le train Tunis- Gabes comme
espéré) et récupérer les claquettes en réparation chez notre
cordonnier fabricant de sandales sahariennes. Lui aussi nous a reconnu
au premier coup d'oeil, comme déjà toute la rue depuis notre arrivée
ici vers 11h30. Phénoménal !
Hier soir, Ali, notre guide chauffeur de 4X4 nous a fait revivre les
sensations du premier pas sur la lune : 2h30 de pistes dans le reg, du
coucher du soleil jusqu à la nuit profonde, pour arriver on ne sait
toujours comment, dans un adorable gite mi-troglodite, mi-Ksar où,
après chorba et couscous, le sirocco et le silence nous ont tendrement
bercés.
(...)
C'est
là aussi que j'ai partagé le flacon de cognac BNIC si soigneusement
enveloppé dans le coeur du sac à dos.
En
plus de cette magique sensation du désert, nous avons donc découvert
cette année le nord ouest.
Bizerte et l'allusion permanente de ses
habitants à Delanoé ne nous laisseront pas de souvenir impérissables.
Par contre, Tabarka nous a donné une impression de grandeur, de
calme, de propreté, d'accueil ...
Aucune couche culotte souillée sur la
plage contrairement aux tonnes d'immondices sur celle de la Goulette en
fin de journée. ET l'hotel où nous étions était franchement ravissant.
Le seul truc, c'est qu'au moment de le quitter, ce vendredi 31 à midi,
nous avons dû rebrousser chemin vers l'étage car ... la rue étant celle
de la petite mosquée la plus courue de la ville, d'immenses tapis
venaient d'y être dépliés et des centaines de fidèles s'y sont
rassemblés. Durant 1h30, sommes restées (au féminin) derrière nos
moucharabiés.
C'était plus fascinant que génant car nous sommes en vacances !
Et
puis de toutes façon, il nous manquait Michel ... qui était au poste de
police ... car s'étant endormi sur la plage, il s'est fait tirer son
sac, son pantalon et son Tee shirt avec pas mal de sous, son portable,
carnet de chèque etc etc.
Depuis, on vit à l'économie car il n'y a pas
qu'en France que les services sont bloqués le dimanche (contrairement à
ce que veut nous faire croire notre malade vagal) et les Galis ont un
peu de mal à faire valoir leurs droits. Le ponpon a été les 3 heures
passées pour rien à l'ambassade lundi matin : trop long et trop
énervant à raconter.
Une autre halte fut El Kef.
On y a tous lu les récits du soldat en
Kroumirie. Là encore, belles sensations d'accueil, de respect, et de
volonté de s'en sortir malgré l'image négative que cette ville a dans
le reste du pays ( de par son histoire ? sa richesse Olivière ? sa
proximité Algérienne ????) On y a déjeûné tous les 7 pour .... 7
dinars soient 3.50 euros : tomates, "crèpes" garnie de salade
tunisienne et vache qui rit, figue fraiche, melon, gateau type corne de
gazelle "rurale" et deux bouteilles d'eau (le plus cher sur la note !!!)
Sur notre chemin retour vers la capitale, nous avons conquis les ruines
romaines de Dougga. Chaque enfant et ex-enfants (donc parents) a
déclamé avec émotion quelques souvenirs théatraux dans le théâtre ou
le temple immense. A 13h, quand le louage nous a repris, nous avons bu
chacun 1.5 l d'eau ... que nous avions sué sans conteste dans les deux
heures d'avant !!!!!!!!
J'aurais aussi pu parler de la fête du poisson le premier jour à la
Goulette ou de la traversée en bateau (voir ainsi progressivement
s'éloigner les soucis de l'année passée ... et se laisser entrer dans
les vacances ... bueno !), mais il faut en garder un peu de vive voix !
Voilà quelques nouvelles. J'espère en retrour en avoir un peu de
vous. Je reviendrai au publinet plusieurs fois jusqu'à vendredi matin.
Alors, à vos claviers !
catou